Site icon Rénover ma piscine

Calcul de volume en litre pour bien dimensionner le traitement de votre piscine

Calcul de volume en litre pour bien dimensionner le traitement de votre piscine

Calcul de volume en litre pour bien dimensionner le traitement de votre piscine

Pourquoi calculer le volume de votre piscine est indispensable

Ah, le plaisir de la baignade dans une eau claire, bien équilibrée… Mais voilà, pour que cette scène idyllique devienne réalité dans votre jardin, il faut d’abord maîtriser une donnée essentielle : le volume en litres de votre piscine. Pourquoi ? Tout bonnement parce que ce chiffre conditionne tout le reste : dosage des produits, choix du filtre, puissance de la pompe, temps de filtration, et j’en passe.

J’en ai vu, en 15 ans de rénovation, des piscines mal traitées simplement parce que le volume réel n’était pas connu. Plus d’une fois, des propriétaires mettaient trop ou pas assez de chlore parce qu’ils se basaient sur des estimations approximatives. Résultat ? Eau verte, revêtement abîmé, voire une mise hors-service prématurée des équipements. Bref, à éviter absolument.

Les principes de base pour calculer le volume

Le calcul du volume d’eau dans une piscine varie selon sa forme : rectangulaire, ronde, ovale, en haricot… Heureusement, chaque forme a sa formule adaptée. Mieux vaut sortir la calculette que de jouer à l’alchimiste de jardin ! Voici les principales formules, à garder précieusement sous le coude.

Et bien sûr, une fois le volume en m³ obtenu, on le convertit en litres en multipliant par 1000. Facile, non ? Un bassin de 40 m³ contient donc 40 000 litres d’eau.

Comment bien mesurer la profondeur moyenne

Ne faites pas l’erreur de prendre la profondeur la plus profonde uniquement (je vois souvent ça). Il faut calculer la profondeur moyenne, surtout pour les bassins à fond incliné.

Voici la formule toute simple :

(Profondeur minimale + Profondeur maximale) ÷ 2

Si votre piscine fait 1,2 m à la plage et 2 m côté grand bain, la profondeur moyenne est donc (1,2 + 2) ÷ 2 = 1,6 m.

Et si vous avez des marches, pas besoin de les intégrer au calcul (elles contiennent un volume quasi négligeable par rapport au reste du bassin).

Quelques exemples concrets

Parce qu’un exemple vaut 1000 mots, voici trois cas classiques :

Notez que plus vous êtes précis dans vos mesures, plus les traitements seront efficaces et économiques. Un surdosage de chlore ou de pH- parce que vous avez surestimé de 10 000 litres, c’est à la fois du gaspillage et un risque pour votre liner, vos joints ou votre santé cutanée.

Quels équipements sont concernés par ce volume d’eau ?

Beaucoup plus que vous ne le croyez ! Le volume détermine :

En gros, tout votre système de traitement et de maintenance dépend de ce chiffre. Le connaître vous permet aussi d’être plus autonome, sans dépendre à 100 % des conseils (parfois vagues) des vendeurs en magasin.

Et pour les piscines hors sol ?

Souvent mises de côté, les piscines hors sol, qu’elles soient tubulaires ou autoportantes, sont tout aussi exigeantes. La procédure est identique : on mesure le diamètre ou les longueurs, la hauteur de l’eau (pas celle annoncée par le fabricant, mais la vraie, une fois remplie), et on applique la formule adaptée.

N’oubliez pas que ces piscines sont généralement plus sensibles aux écarts de dosage. Avec 10 ou 15 m³ seulement, un simple excès peut rapidement tourner au vinaigre… ou au chlore trop fort !

Un outil utile : la feuille de calcul ou l’appli

Vous n’êtes pas fan des maths ? Pas de souci. Il existe aujourd’hui des applis et des feuilles Excel gratuites pour vous aider. Certaines, comme Pool Expert ou Blue Connect, demandent juste la forme du bassin et les dimensions. Ensuite, elles vous fournissent non seulement le volume exact mais aussi les doses idéales à appliquer selon vos produits.

Personnellement, j’ai créé un tableur que j’utilise chez mes clients, toujours avec une double vérification manuelle derrière. Si vous utilisez un outil numérique, pensez tout de même à bien mesurer vous-même et à vérifier les résultats… On ne le répétera jamais assez : un bon calcul repose sur des chiffres fiables au départ.

Penser au volume « mort » : skimmers et tuyauteries

C’est un détail qu’on oublie souvent. L’eau contenue dans les tuyaux, les skimmers, le filtre et la pompe est bien dans le circuit global, même si elle ne se voit pas. Pour être précis au gramme près, on ajoute en moyenne :

Est-ce que ça change drastiquement vos dosages ? Pas toujours, mais ça peut faire la différence sur les petits bassins ou les outils à injection automatisée. Comme je dis souvent : « Mieux vaut trop précis que mal dosé ».

Un bon calcul vous évite bien des ennuis

Une eau mal équilibrée crée une chaîne de problèmes : algues, irritation, corrosion, entartrage, usure prématurée des équipements… Sans parler du coût des rectifications : vidanger une piscine de 50 000 litres parce que le stabilisant est trop haut, ça fait mal au portefeuille (et à la planète !).

Un bon calcul de départ, c’est donc un peu d’effort pour beaucoup d’économies et de tranquillité d’esprit. Et dans le doute, prenez toujours le temps de mesurer à nouveau. Une erreur de 10 cm de profondeur sur un bassin de 10 mètres, c’est déjà plusieurs milliers de litres d’écart…

Derniers conseils de terrain

Pour terminer, voici quelques astuces glanées sur les chantiers au fil des années :

Votre piscine est un espace de plaisir… à condition qu’elle soit bien gérée. Et tout commence par un simple calcul : connaître précisément son volume. Ce n’est pas du luxe, c’est la base.

Et vous, avez-vous vérifié récemment le volume réel de votre bassin ? Peut-être est-il temps de ressortir le mètre et la calculette !

Quitter la version mobile